mercredi 15 février 2012

Les Clos des Cimes innove dans ses moyens de distribution de ses produits :-)


Mon vin, ma pharmacienne et moi

February 14th, 2012

medicamentsCrise économique oblige, à la quelle on ajoutera vague de froid, tendance psycho-dépressive française innée, hémorroïdes, patron exigeant, voiture qui ne démarre pas le matin, caillou dans la chaussure… toutes les raisons sont bonnes pour passer chez le médecin afin de se faire prescrire sa petite dose de psychotropes, n’échappant à personne que la France est reine en matière de consommation de ces produits. Et bien, moi non plus, je n’y échappe pas.

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Ma fille n’a que quatre ans et demi, elle m’en fait voir de toutes les couleurs. Mes élèves n’ont beau être que de jeunes gringalets qui se planquent derrière leurs cartables dès que je hausse le ton, ils ont l’art et la manière de vous faire déguster. Mon scooter a beau être très bien entretenu, il a refusé de démarrer toute la semaine dernière. Comme toi, chère lectrice, cher lecteur, j’ai aussi mon lot de difficultés qui parfois me font ployer, mais jamais rompre. Car contre la morosité, j’ai une solution: je me rends chez une pharmacienne, à Angers.
Son fils est vigneron dans la Drôme, dans le village de Mérindol-Les-Oliviers, en appellation Côtes du Rhône. Rien que le nom du village, comparé à Xanax, Tranxène, Prozac, vous redonne du baume au cœur. “Rencontré” sur Internet, Raphaël Gonzales m’a gentiment proposé de déguster ses vins. En règle générale, le/la vigneron(ne) m’envoie un colis par la poste, que je déchiquette comme un enfant de 3 ans au pied du sapin de Noël. Puis, selon un rite immuable, je me déshabille, allume des bougies, chante l’Ave Maria je me mets à table muni de verres à dégustation (Spiegelau), d’un crachoir, d’un carnet et d’un stylo, et ce deux à trois fois par semaine (et non matin, midi et soir) dans un silence monacal. Sauf que là, à l’occasion du Salon des Vins Renaissance, à Angers, ce jeune vigneron m’a demandé d’aller chercher ma prescription dans la pharmacie de sa maman.
“- Bonjour Madame.la-fee-des-vignes
- Bonjour Monsieur.
- Je viens chercher mes flacons de Clos des Cimes.
- Très bien, Monsieur, un instant s’il vous plaît… Les voici. Il y en a donc trois:
 Clos des Cimes 2007, Clef des Champs 2008et Fée des Vignes 2009. Je vous prescris deux verres par jour et deux journées d’abstinence d’alcool complète par semaine. Veillez également à déguster vos médocs en général mais le vin en particulier avec des mets, ni trop salés, ni trop sucrés, ni trop gras et accompagnés de légumes et de poisson (riches en oméga 3).
- C’est noté, merci Madame. En revanche, vin et cholestérol ne font pas bon ménage…
- Écoutez, sur ce point, le vin est un cas à part parmi les boissons dites alcoolisées. Il convient certes de boire avec modération et d’avoir une bonne hygiène de vie au quotidien. Dans un premier temps, le vin diminue les risques d’accidents cardio-vasculaires. En réalité, moins on boit de vin, plus les risques d’infarctus sont élevés.  Ce phénomène étonnant a été surnommé le « paradoxe français ». La revue scientifique « The Lancet » s’en est fait l’écho à travers le monde et d’éminentes personnalités médicales en ont fourni l’explication. On a démontré que deux à trois verres de vin rouge par jour peuvent diminuer le risque d’infarctus du myocarde. En fait, le vin rouge doit ses propriétés protectrices à sa grande richesse en antioxydants naturels : tanins, flavonoïdes, mais surtout en OPC (Oligomères ProCyanolidiques). Ils protègent les parois des vaisseaux, diminuent leur perméabilité et par leur effet antioxydant ont une action favorable… sur le taux de cholestérol.
- Et quid des effets du vin sur le moral, le côté antidépresseur du vin?
- Plus de 5 millions de personnes consomment des antidépresseurs et psychotropes en France, dont plus de 120 000 enfants et adolescents. La consommation de tranquillisants et d’antidépresseurs en France est trois fois plus élevée que celle des autres pays de l’Union Européenne. Et cette surconsommation augmente chaque année. Le vin, lui, est un psychotrope de ritualité sociale qui ne guérit pas de la dépression. Apprécié en petite quantité, partagé avec son entourage, il s’inscrit dans un bien-être social mais aussi psychique d’ordre éphémère. Sa consommation régulière et à haute dose peut créer une dépendance et mener à l’alcoolisme. N’oublions pas qu’il est composé d’alcool, un déshinibeur, certes, mais une substance qui reste néfaste pour la santé, à hautes doses encore une fois. Sinon, il y a le chocolat noir, riche en glucides, source importante d’énergie dont le corps a besoin pour mener à bien ses fonctions. Le magnésium qu’il contient permet de calmer les angoisses et autres formes de stress.
- Alors, vous m’en mettrez deux tablettes!
- Pas de problème! Revenez me voir quand vous aurez dégusté ces flacons.
- Avec joie. Merci, Madame. Au revoir!
-Vous voyez, vous allez déjà mieux! Au revoir, Monsieur.”

Extrait de l'article de Fabrice LE GLATIN http://vinsurvin-blog.com/
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